Il s’agit de la fluidité de l’huile contrôlée à une température de 40°C. La viscosité peut varier en fonction :
- De la pollution (augmentation ou diminution)
- D’une oxydation (augmentation)
- D’un craquage thermique (diminution)
L’aspect visuel (transparence, dépôts) ne permet pas d’affirmer que l’huile n’est pas contaminée, mais il peut renseigner sur des pollutions par un autre fluide.
- Teneur en insolubles : (en % poids)
Cette mesure quantifie les impuretés solides retenues par filtration (filtre millipore de 5 microns).
Ces particules de pollution peuvent venir d’une contamination extérieure ou de métaux d’usure.
Les particules « insolubles » se trouvent en suspension dans l’huile. Cette mesure peut être différente des résultats déterminés par spectrométrie.
- Teneurs en éléments : (ppm)
La spectrométrie permet de connaitre les teneurs en éléments. Cette méthode dose les éléments chimiques présents sous forme de particules d’une taille inférieure à 5 microns.
Les éléments chimiques peuvent venir des additifs présents dans l’huile, des pollutions d’usure.
- Teneur en eau : (ppm ou % poids)
0.05 % d’eau dans l’huile est la limite acceptable dans les circuits hydrauliques.
Cette mesure donne le nombre de mg de potasse nécessaire pour neutraliser les composés acides présents dans l’huile.
L’oxydation du fluide augmente l’indice d’acide.
C’est la température à laquelle il faut porter un échantillon d’huile pour que ses vapeurs s’enflamment au contact d’une source d’inflammation.
Une baisse du point éclair peut être la conséquence d’une pollution par solvant ou une dégradation du fluide par cracking.
Le comptage peut être fait par différente méthode. Le résultat est exprimé sous forme de classes de pollution selon les normes ISO ou SAE.
Propriété que possède une huile isolante à empêcher la formation d’arc sous l’effet d’un champ électrique.
C’est l’aptitude à l’huile de libérer l’air préalablement introduit par agitation mécanique. (Formation de mousse)
L’aération d’une huile peut poser les problèmes suivants :
- Rompre le film d’huile.
- Accélérer l’oxydation de l’huile.
- Augmenter la compressibilité de l’huile.
- Perturber le fonctionnement des commandes hydrauliques.
- Phénomène de cavitation.
Les causes d’une mauvaise désaération :
- De la pollution.
- Du vieillissement de l’huile.
- D’une émulsion (mélange avec une autre huile).