La taille des particules est inférieure à la valeur du jeu fonctionnel des composants.
La pollution fine se comporte comme de la pâte à roder. Elle provoque de l’usure qui engendre des fuites internes. Les mouvements des récepteurs sont ralentis. Les fuites engendrent une élévation de la température de l’huile.
La pollution liquide ou gazeuse provoque une dégradation du fluide. La contamination modifie la viscosité, augmente l’indice d’acide et accélère l’oxydation de l’huile. (Vieillissement)
La présence d’eau peut modifier la filtrabilité du fluide. L’huile perd son pouvoir lubrifiant. L’eau ou le mélange de 2 huiles non compatibles provoque de l’émulsion et une mauvaise désaération de l’huile.
La teneur en eau acceptable pour les installations hydrauliques est de 0.01%.
La cavitation est un phénomène destructeur qui se produit principalement sur les pompes et les moteurs hydrauliques. La formation de bulles de gaz (cavité) est consécutive à une dépression à l’aspiration des pompes. Lorsque ces bulles de gaz se recompriment, des implosions provoquent des arrachements de métal.
Un bon aspect visuel de l’huile hydraulique ne peut donc pas garantir que l’huile est de bonne qualité, en revanche la présence de particules en suspension doit être jugée anormale.
L’aspect « moussage » est le signe d’une aération. (Présence d’air)
L’aspect coloré foncé avec une odeur de brulé correspond soit à un laminage (échauffement de l’huile) ou la présence d’effet diesel (implosion et combustion de l’huile).