En alimentant la bobine (b) du distributeur, le tiroir se déplace vers la droite correspondant aux flèches croisées du symbole. L’huile est orientée vers la petite chambre du vérin en soulevant le clapet piloté (rep 7). La perte de charge créée par le ressort du clapet est négligeable. La pression nécessaire pour soulever le clapet opposé à l’aide du poussoir (7.3 Fig. A) sera de 29 bars constatés en M1. En effet, le rapport de pilotage du clapet installé est de 4/1. C’est à dire que la pression nécessaire pour l’ouverture du clapet est 4 fois inférieure à la pression derrière ce même clapet « 10 bars exercés sur la surface du poussoir (7.3 Fig. A) permettent de contrer une contre-pression de 40 bars ».
De manière générale, les rapports de pilotage sont de 1 à 9.
Calcul de la pression nécessaire pour soulever le clapet :
P : Pression de pilotage
L : Pression créée par la charge
PR : Rapport de pilotage du clapet (4/1 = 4)
CR : Rapport de section du vérin
P = L / (PR – 1/CR)
P = 100 / (4 – ½)
P = 28.57 arrondie à 29 bars.
En se décalant, le poussoir ouvre le clapet permettant ainsi de faire retourner l’huile de la grande chambre du vérin au réservoir en passant par le distributeur.
Le vérin ayant un rapport de section de 2, on constate 30 l/min à l’admission du vérin et 60 l/min à l’échappement.
A noter : Les clapets pilotés permettent de bloquer les récepteurs et de rendre « étanche » une partie du circuit hydraulique. Leurs ouvertures ne sont pas progressives, ils ne permettent pas de maitriser la descente d’une charge menante. En cas de charge menante, les clapets se mettent à vibrer.
Pour maîtriser la descente d'une charge, il faut installer des valves d'équilibrage